Les relations entre l’acquisition des connaissances, la capacité d’absorption et la capacité d’innovation : une étude empirique sur les entreprises tunisiennes

Abstract

Un tour d’horizon sur la littérature en matière de management stratégique, nous permet de remarquer une apparition massive des recherches et des études portant sur l’innovation qui est, sans doute, l’une des principales sources d’avantage concurrentiel. Plusieurs études ont montré qu’il existe un lien positif et significatif entre la capacité d’absorption et l’activité innovatrice des organisations, L’idée sous-jacente de ces études est qu’un degré élevé de la capacité d’absorption, d’une firme, accentue sa capacité d’innovation. L’acquisition des connaissances, la capacité d’absorption et la capacité d’innovation des firmes représentent des thèmes largement étudiés dans la littérature, ces études ont contribué à l’apparence d’une riche littérature sur ces notions. D’une part, l’importance de la capacité d’absorption et la nécessité d’innover au sein des entreprises nous ont incitées à s’approfondir dans ces thèmes de recherches. D’autre part, la majorité des travaux ont analysé chaque concept séparément, sans étudier les relations qu’existent entre eux. Dans ce cadre s’inscrit la présente étude qui vise à identifier la nature des relations entre trois variables principales qui sont : l’acquisition des connaissances, la capacité d’absorption et la capacité d’innovation. Pour ce faire un questionnaire a été adressé vers un échantillon de 92 entreprises tunisiennes. Les résultats obtenus ont montré que l’acquisition des connaissances influence positivement la capacité d’absorption et la capacité d’innovation, de plus la capacité d’absorption accentue la capacité d’innover des entreprises tunisiennes.