Les migrants hautement qualifiés des pays en développement (le cas du Maroc) : Etat des lieux et perspectives

Abstract

Aujourd’hui, la migration hautement qualifiée pose une grande problématique pour le Maroc en termes des matières grises, de compétences, autant de qualificatifs afin de valoriser la capacité à créer, à innover. Par conséquent, le départ de ces migrants est considéré comme une perte sur plusieurs niveaux. D’une part, les migrants qualifiés, qui ont coûté trop chers en termes d’investissements dans le capital humain, ne contribuent pas à l’activité économique nationale et d’autre part, le Maroc ne bénéficie pas de leurs savoirs, leurs connaissances et leurs expériences au sein des institutions de notre milieu socio-économique. Cet article se propose alors d’élucider le rôle du capital humain dans le développement économique. L’expérience abordée est celle de l’économie marocaine. Le problème crucial de ce pays est que sa spécialisation dans des activités peu intensives en capital humain va non seulement inciter les acteurs économiques à ne pas investir dans l’éducation, mais aussi inciter les travailleurs qualifiés à migrer vers les pays développés.