Comment les consommateurs sénégalais perçoivent-ils le risque d’un produit alimentaire : le Cas du riz local

Abstract

Depuis l’apparition du premier cas de vache folle, de la possibilité de contamination de l’ESB à l’homme en 1996, la question du risque alimentaire ne cesse d’alimenter les débats publics et cristallise l’attention des chercheurs (Pinchon, 2005)
L’engouement des chercheurs à ce concept trouve également ses origines dans la montée en puissance de la peur alimentaire liée à de nombreuses crises ou incertitudes : Encéphalopathie, Spongiforme bovine, apparition des OGM, présence d’hormones ou d’antibiotiques dans la viande, des pesticides dans les fruits, montée de l’obésité et des maladies comme le diabète, ou bien plus récemment avec l’apparition d’élevage cancérigène (Saumon, 2004).
Tous ces phénomènes font que le consommateur a pris conscience que manger n’est plus un simple acte banal, un moyen de subvenir à ses besoins nutritionnels, mais un acte qui peut être dangereux voire même risqué pour le consommateur (P Volle,1995). C’est dans ce contexte que s’inscrit cette présente étude pour tenter de voir comment les consommateurs sénégalais perçoivent le risque alimentaire. Ainsi nous allons dans cette étude essayer de construire une échelle de mesure du risque perçu alimentaire dans le contexte sénégalais en utilisant la démarche de Churchill en prenant comme exemple le riz local.